Vendredi 2 avril 2021 Amiens

 

  • 9h30 - 10h30 : Maxime HERDA (Inria Lille Nord-Europe)
    Une approche Fokker-Planck pour l'étude de la robustesse dans l'expression génique

    In this talk, we will present a simple model describing a gene regulatory network in biology. It consists of Fokker-Planck equations which, at the microscopic level, arise from a stochastic chemical kinetic system. The densities solving the Fokker-Planck equations describe the joint distribution of the messenger RNA (mRNA) and micro-RNA (μRNA) content in a cell. Through theoretical and numerical analysis of the model, we will investigate the increase of robustness in gene expression due to the presence of μRNA. This is a work in collaboration with Pierre Degond (Imperial College London) and Sepideh Mirrahimi (Univ. Toulouse).

 

  • 10h45 - 11h45 : Pauline GODILLON-LAFITTE (Ecole Centrale Paris)
    Modélisation d'un réseau trophique multi-espèces dans l'agroécosystème du plateau de Saclay
    Dans cet exposé, on expliquera comment définir, analyser et implémenter un modèle permettant de reproduire et de prédire le comportement de 6 populations, dont 2 de prédateurs (renards et chats) et 4 de proies (grands et petits oiseaux, souris et lapins), en interaction. Le point crucial est la prise en compte de relevés de terrain à injecter dans les données (initiales, entrant dans les coefficients, dans la forme de la réponse fonctionnelle, etc.). Ce travail est réalisé en collaboration avec Elsa Bonnaud (U. Paris-Saclay), Sarah Lemler (CentraleSupélec), Léo Lusardi (U. Paris-Saclay) et Diane Zarzoso-Lacoste (U. de Picardie-Jules Verne) dans le cadre du financement ANR TOP PRED, porté par Elsa Bonnaud.

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  • 14h00 - 15h00 Youcef MAMMERI (LAMFA, UPJV)
    Stratégies in silico de lutte contre les parasites : modifications du paysage agricole contre la mouche du chou, et le taupin de la pomme de terre

    Parce que les populations d'insectes ravageurs sont connues pour être fortement influencées par les caractéristiques locales du paysage, expérimenter des stratégies de protection des cultures passent par des modifications du paysage, par exemple par des rotations de cultures, la taille et la géométrie des champs... La qualité et la distribution des ressources utilisées par une espèce donnée peuvent être très hétérogènes dans l'espace et le temps. Je présenterai des modèles spatialement explicites permettant de décrire l'émergence et le mouvement de ravageurs. Ensuite nous verrons comment le paysage peut être modifié pour optimiser les populations, en particulier pour la mouche du chou et le taupin de la pomme de terre.
    Travaux en collaboration avec Y. Bourhis, , R. Le Cointe, N. Parisey, S. Poggi (INRAE IGEPP Rennes)

 

  • 15h15 - 16h15 : François MUNOZ (LIPhy, Grenoble)
    Dynamique éco-évolutive d'assemblages d'espèces : démarche de modélisation et exemple d'application

    La diversité des espèces dans un écosystème actuel résulte de l'influence conjointe des facteurs écologiques présents et des dynamiques évolutives et biogéographiques passées. Pourtant les recherches sur les déterminants de la biodiversité actuelle s'intéressent rarement à cette influence conjointe. Nous proposons ici un outil de modélisation original permettant d'évaluer la signature de variations environnementales passées sur les dynamiques de populations, et l'empreinte des évènements de spéciation sur la structure taxonomique et phylogénétique actuelle. 
    Nous illustrons l'application de cette approche de modélisation dans le cadre de fluctuations environnementales engendrant une forte réduction d'habitat suivie d'une expansion importante des populations (refuge). Nous montrons dans quelle mesure la structure de diversité taxonomique, fonctionnelle et phylogénétique d'un assemblage actuel dépend de l'importance et de l'ancienneté de la contraction dans le refuge. 
    Ce travail s'intègre dans la thèse de doctorat de Elizabeth Barthélémy.
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